Manoir en bord de mer.
Le lieu est selon le terme consacrĂ© « magique » ; le manoir ouvre sur lâimmensitĂ© bienfaisante de la baie de Morlaix.
Vous ĂȘtes Ă moins de trois kms de Carantec, une rĂ©gion forte et passionnante ; vous pouvez profiter de la mer, de villes riches dâhistoire et de patrimoine, de paysages marins ou campagnards, vous pouvez aussi faire du golf, une thalasso, de la plongĂ©e, du bĂąteau Ă voile, du kite surf, surf... Le jardin est un espace partagĂ© entre les 2 chĂąteaux.
Le chùteau blanc a une terrasse privée et intimiste avec vue sur mer.
Une petite chapelle située entre les 2 maisons est accessible pour tous.
Le vieux manoir Ă©tait en ruine, et câest lâexposition Ă la Fondation EDF dâune Ćuvre monumentale et jamais vue de Philip Beesley qui a Ă©tĂ© le dĂ©tonateur de sa rĂ©novation ; pourquoi ne pas faire de la salle principale dont planchers et plafonds sâĂ©taient Ă©croulĂ©s, une seule piĂšce en forme de cathĂ©drale et le rĂ©ceptacle dâune de ses galaxies lumineuses ?
Philip Beesley nâest pas un nĂ©ophyte ; mondialement connu (⊠de trop peu de gens), cet architecte canadien, spĂ©cialiste de la lumiĂšre, professeur Ă lâUniversitĂ© de Waterloo, et reprĂ©sentant le Canada Ă la biennale de Venise a Ă©tĂ© sĂ©duit par cette Bretagne maritime et enthousiasmĂ© de venir de Toronto avec son Ă©quipe de quinze personnes installer dans ce vieux chĂąteau « le RĂ©cif dâAr Froud » une sculpture de lumiĂšre quâil a créée pour le lieu.
Les choses prenaient forme, et les armoires et paravents de Ron Arad, les meubles en verre sculptĂ© de Danny Lane, quelques Ă©clairages dâIngo Maurer, Ă lâĂ©troit dans le chĂąteau voisin se sont dĂ©placĂ©s, se mesurant avec les sculptures et totems de Sumatra, des Iles de la Sonde ou de BornĂ©o qui, on le sait, doivent se trouver dans un manoir de voyageur breton. Quelques meubles mĂ©tis venus Ă la fin du XIXĂšme siĂšcle dâ Asie du Sud-Est cĂŽtoient un trĂšs bel ensemble de meubles richement peints et dorĂ© quâaurait pu imaginer Violet le Duc et qui sont le fond de ce manoir  agrandi vers 1870 dans le style nĂ©o-gothique. Les tableaux ne sont pas en reste ; ils viennent de Thailande ou de CorĂ©e, certain du BrĂ©sil, dâIrlande ou de Russie, datant du dĂ©but ou de la fin du siĂšcle dernier.
Cet ensemble  hĂ©tĂ©roclite (ou pas tant que ça) reflĂšte le goĂ»t de lâactuel propriĂ©taire ; si on lâapprĂ©cie, le sĂ©jour nâen est que plus agrĂ©able, et si ça nâest pas le cas, tant pis ! on peut regarder vers la mer : Ă©merveillement garanti !